Le Papier

 

Octobre 2007


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CPHB - ASSEMBLEE DE SORTIE - SAMEDI 23 JUIN
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Les textes qui suivent ont été écrits à partir des propos échangés dans chaque atelier.

Edito. Se parler pour se connaître, se découvrir

En janvier une assemblée sur le thème « chrétiens-citoyens » : un débat, un échange, une écoute ?
En avril, la rencontre de « l’Homme Debout » nous a fait travailler sur la Fraternité.
En mai et juin, nouveaux débats sur les élections françaises successives

Des débats que certains souhaitent, que d’autres récusent ; aussitôt esquissés qu’esquivés… avec des accords supposés ou des désaccords appréhendés.
Résonne la parole d’Albert Rouet à propos des élections : « surtout parlez, écoutez vos différences ».

Une question récurrente : peut-on être en désaccord sans faire des dégâts, perdre le consensus, en un mot torpiller la communauté ? Sommes-nous frileux ? Ou


sommes-nous capables de supporter une parole plurielle ? la dire, mais aussi la vivre ?

D’où ces « ateliers-débats », trois ateliers thématiques en première partie, sur des thèmes volontairement pas forcément consensuels, pour éprouver notre capacité d’échange, d’écoute.
Avec en arrière-fonds, cette question délicate de « la politique, le politique »

En deuxième partie, un échange général après cet exercice :
Comment porter nos échanges, même contradictoires, dans nos célébrations ?
Comment et quoi exprimer comme parole de communauté et d’Eglise ?

Anne René-Bazin


Dans notre société « mondialisée », devenons-nous des hommes sans frontière ? Que devient notre identité d’homme, de chrétien, de citoyen ?


La thématique proposée a été resserrée sur la question suivante : « risque-t-on une perte d’identité face à cette ouverture liée à la mondialisation et cela modifie-t-il le regard que nous portons sur les autres ? ».
Avant d’engager les échanges, les personnes présentes ont été invitées à réfléchir et à inscrire sur un papier ce qu’elles estimaient être les principales composantes de leur identité. Ces « papiers » n’avaient pas vocation à être lus mais permettaient à chacun de rentrer dans le sujet en se posant des questions très personnelles. Pour illustrer la démarche, un court extrait du livre d’Amin MAALOUF « Les identités meurtrières », paru au Livre de poche, a été lu.

Après différents exemples permettant d’illustrer les connivences ou les déchirures qui peuvent s’opérer dans nos relations avec les autres à partir de telle ou telle composante de notre identité, à partir de nos appartenances (« j’aime l’opéra et j’ai des connivences avec ceux qui partagent ce centre d’intérêt »), a été soulignée l’importance de la langue comme facteur facilitant ou non dans nos échanges avec les autres.

Pour tenter de rendre compte des échanges, le parti est pris de procéder par citations aussi approchantes que possibles de ce qui s’est dit.

« L’identité, ça bouge au fil du temps, en fonction des événements « L’identité ça ouvre mais ça enferme aussi ».
« L’identité, ça se construit petit à petit, par couches. Y a t il place pour Dieu à l’œuvre dans ma vie ? Vais-je Lui laisser accomplir le plan qu’Il a pour moi ? ».
Joseph Pierron disait que chacun avait à trouver « son propre » : chaque graine engendre un arbre « unique ».
« Mon identité m’échappe, mais elle m’est renvoyée par les autres »
« L’identité est composite, avec des tensions entre plusieurs composantes et c’est pour cela qu’elle est évolutive. Ce sont ces tensions qui nous font bouger. ».

« Cette tension intérieure est bénéfique quand elle n’écrase pas et qu’elle suscite un dialogue intérieur qui ouvre à l’écoute, à la compréhension de l’autre. »
En écho au titre du livre d’Amin MAALOUF, il est souhaité que notre « identité soit fécondante plutôt que meurtrière. »
« La vocation de l’homme, c’est de vivre avec les autres. Le regard de l’autre, l’échange avec l’autre nous interrogent, nous font bouger.


Marie Françoise Guérin


La Fraternité.

Après le Carême et L’Homme Debout, le thème de la Fraternité est particulièrement bien venu pour se parler et se découvrir. D’où, après un tour de présentation très utile des membres de ce groupe de 25 personnes, un dialogue sur trois registres, de volume très différent :

1 - La Fraternité : créer des liens
Très largement évoqué et dans le tour de table et dans les présentations….
- Denise nous raconte l’événement surprenant que fut le mariage de Damien, habitué du café rencontre, à Grenoble, et la richesse des contacts à cette occasion
- lieu d’une possible convivialité
- les rencontres avec des SDF, d’où viennent des surprises, et même des petits miracles
- la copropriété, lieu de vie commune, qui peut être le pire ou le meilleur, mais qu’on peut aborder comme un lieu d’une possible convivialité
- Suicide-écoute : non pas créer des liens, mais aider les correspondants à se dire des choses à eux-mêmes
- SNC et chômage : là où la Fraternité rencontre la solidarité
- les jeunes : ils sont en demande de fraternité, on peut les mettre dans ce climat

2 - La Fraternité : une société pour vivre ensemble
En référence aux débats de l’Homme Debout, comment les responsables - et chacun de nous -

peut repenser la société avec le regard de la Fraternité ?
Deux témoignages sont rappelés : une élue municipale racontant comment elle cherche dans toute la politique municipale à créer des lieux de fraternité, de convivialité, d’expression, nécessaires à tous ; un professeur d’urbanisme analysant tous les facteurs qui vont contre ou dans le sens de la Fraternité et concluant : je me rends compte que je n’ai jamais présenté une telle grille de lecture à mes étudiants.

3 - La Fraternité : une perspective évangélique
Pour Laurence, la Fraternité renvoie à cette perspective : « devenir des frères », c’est toujours un cheminement. La solidarité n’existe que dans la posture de la Fraternité, dont la vie souterraine est essentielle.

La leçon de cet exercice pratique d’échange : est-on trop homogène pour échanger vraiment ? A l’inverse, arrive-t-on à s’exposer ? On a vu émerger ces différents registres, mais on a du mal à aller plus loin. Il s’agit plus de réaction que d’écoute de l’autre : lorsque quelqu’un change de registre, il a beaucoup de mal à s’exprimer jusqu’au bout sans être interrompu.
A-t-on vraiment envie d’entendre la différence ??

Anne René-Bazin

Quel est notre vécu ou notre regard sur l’homoparentalité ?

I- Un débat confiant.
La présente fiche n’est pas une étude exhaustive sur l’homoparentalité. Il ne s’agit que de quelques échos organisés de l’échange que nous avons eu dans l’atelier. Cette étude est donc très incomplète. Elle ne constitue en rien une prise de position. Elle invite à approfondir bien des problèmes.


II- Pourquoi la question est-elle posée dans la société contemporaine ?

Il y a bien d’autres difficultés et de sujets à approfondir.

Cependant sous le mot homoparentalité se cachent des réalités vécues ou des souhaits qu’il convient de prendre en compte. De même nous vivons

dans le cadre d’une évolution des mentalités quant aux conceptions sur la famille et sur la place des enfants. Il s’agit d’une question de société parmi d’autres posée à chacun. Il s’agit d’une question de mode de vie pour chacun. Il peut y avoir également une question juridique à trancher si le législateur doit intervenir. De toute façon, il y a une présence et un accompagnement à réaliser auprès des hommes et des femmes qui vivent des réalités différentes de celles que la majorité peut vivre

III- Quelles réalités, sous quels mots ?
L’échange montre que sous ce mot, des situations très différentes sont abordées. Pour l’un, il s’agit d’un homosexuel séparé de sa femme. Il désire vivre avec leurs enfants et dans ce cadre là il veut vivre son homosexualité. Il ne s’agit pas vraiment de la question de l’homoparentalité.
Dans d’autres cas, des personnes homosexuelles désirent avoir des enfants, fonder une famille, éduquer et élever ces enfants. Il s’agit bien là du statut de l’homosexualité dans l’organisation familiale et parentale dans la société française.

IV- S’interroger et réfléchir pourquoi faire ?
- Pour prendre en compte des appels et des projets spécifiques vécus ou étant souhaités par certaines personnes. Il y a là des situations nouvelles (ou en tous cas qui remontent à la surface de la vie quotidienne). Il y a à prendre en compte des évolutions de mentalités et surtout la multiplication des « modèles familiaux et parentaux ».
- De toute façon, il ne s’agit pas de juger les personnes à travers leur comportement personnel. Chacun est invité à avoir son opinion personnelle, éventuellement à la partager en l’argumentant, et surtout à rencontrer des personnes qu’il faut parfois accompagner dans des situations difficiles.
- Il y a à l’évidence autour de la question de l’homoparentalité des risques de conflit d’intérêt : d’une part, le désir d’enfant exprimé par certaines personnes homosexuelles. D’autre part, les besoins d’un enfant, sa dignité, ses droits. Le bonheur d’un enfant.
- Il y a également une question sociale et juridique et pas seulement une question personnelle touchant à des modes de vie personnels. La question de l’homoparentalité pose le problème du rôle indicatif, impératif, normatif de la règle de droit dans le domaine familial et parental. Comment le législateur, et chaque citoyen derrière lui, souhaite-t-il se positionner au regard de ces situations personnelles et familiales ? Il apparaît que le législateur ne peut pas être muet. Donc, que les citoyens doivent également avoir leur mot à dire. Comment organiser des débats fructueux, non caricaturaux sur des sujets passionnés et parfois récupérés par tel ou tel groupe. Ce débat s’impose avant une quelconque intervention juridique qui, par ailleurs, s’avère également nécessaire puisqu’il s’agit d’un problème d’organisation sociale.

V- Des domaines à approfondir
- Il s’agit ici de retenir quelques idées principales qui doivent intervenir dans le débat. Ces idées sont souvent en tension les unes avec les autres. Elles méritent approfondissement.
- L’organisation de base actuelle repose sur une analyse anthropologique qui affirme qu’un enfant est né d’un homme et d’une femme. Donc, qu’il a besoin pour grandir et s’épanouir d’un contexte bisexuel. Ce contexte est majoritairement réalisé dans le cadre de l’hétérosexualité. Des personnes affirment qu’il peut se réaliser dans un cadre d’homosexualité.
La tradition n’est pas en elle même mauvaise parce qu’elle serait traditionnelle, de même que la nouveauté n’est pas en elle-même bonne parce qu’elle serait nouvelle. Par ailleurs, les ratés que l’on peut constater dans le système de base actuellement existant, n’imposent pas forcément le changement de tout le système. En sens inverse, l’ancienneté d’un système ne condamne pas une société à s’interroger sur le changement éventuel du système.
- Un phénomène très important : l’extrême nouveauté des processus techniques de procréation qui permettent à certains de s’interroger sur la nouveauté de certains modèles familiaux ou parentaux à inventer (ces mêmes techniques nouvelles n’imposent pas forcément le changement. La technique n’étant pas le critère d’organisation sociale à suivre impérativement).
- Sens et enjeux des désirs particuliers nouveaux dans le domaine de l’homoparentalité ? Une pratique généralisée et ancienne peut-être remise en cause par des questions nouvelles. Il convient alors de se demander pourquoi faire ? Au service de qui, de quoi cette remise en cause est faite ? On peut aussi s’interroger pour se demander ce que ces désirs nouveaux de parentalité posent comme questions générales à la société (statut du couple, statut de l’enfant, rôle de la famille, intervention de la société dans les modèles parentaux…).
La réalité de l’homosexualité davantage présente dans certaines sociétés contemporaines amène la société toute entière à se poser des questions qu’elle ne se posait pas antérieurement. Les personnes homosexuelles affirment et, parfois, assument, avec constance et sérieux le désir de parentalité. De même en est-il du désir des personnes homosexuelles de « se continuer ».
Le débat ne peut pas ne pas tourner autour de la conception que l’on se fait de la famille, de l’enfant, de sa dignité et de ses droits, de la co-responsabilité parentale, du rôle de la société dans le processus éducatif.
- Les réponses psychanalytiques (ou plus largement scientifiques) si elles peuvent éclairer le débat, ne permettent pas d’asséner des solutions qui s’imposeraient à tous et qui interdiraient d’autres interrogations. Les statistiques sur les enfants heureux d’un côté ou malheureux d’un autre peuvent être prises en compte sans qu’elles suffisent à justifier un choix de société sur les questions de l’homoparentalité.
Un accord semble se dessiner entre tous sur la place centrale de l’altérité et des processus de différenciation, comme une nécessité absolue dans le processus d’épanouissement d’un enfant. La question se pose alors de savoir comment la société peut-elle, principalement et régulièrement, organiser ce processus de différenciation et d’altérité proposé à l’enfant. Ce processus nécessite chez chaque enfant la présence d’images de père et de mère.
Cependant, l’on peut se demander comment les enfants construisent-ils ces images ? La distinction physique sexuelle homme-femme est-elle nécessaire pour permettre ce processus de différentiation dans la psychologie d’un enfant ? Pour certains, le type de présence de l’un et de l’autre partenaire peut suffire à permettre à l’enfant de procéder à cette différentiation sans qu’il soit en présence forcément d’une différence physique sexuelle. La différence des rôles de l’un et de l’autre des parents n’est pas contestée mais certains refusent qu’elle soit enfermée dans la différence sexuelle homme-femme.
- Parmi d’autres « ressources » il est souligné la richesse du récit de la Genèse. A la fois dans l’insistance qu’il met sur la différenciation sexuelle. Egalement sur l’insistance qu’il met quant à la différenciation de génération. Le problème de la filiation est principal dans l’approche décrite par la genèse.
- Une approche chrétienne de la question ?
La rigidité des positions exprimées par le Magister (ou en tous cas la manière dont elle est ressentie) ne facilite pas une participation fructueuse des chrétiens à ce débat d’autant que les médias se complaisent à amplifier la dimension de rigidité des positions de l’Eglise catholique à ce sujet. De toute façon, le sentiment que le message de l’autorité est plutôt ressenti comme étant celui de la condamnation et non de l’accompagnement semble faire l’unanimité entre les participants.
Il serait intéressant d’échanger sur les éclairages, les paroles, qu’une approche chrétienne pourrait apporter au débat de l’ensemble de la société sur cette question.
Il y a là quelques pistes (plus toutes les autres qui ont été oubliées) qui pourraient donner lieu à un approfondissement non pour créer de la confusion, mais pour permettre à chacun, et éventuellement à une communauté, de se faire une opinion sur la question posée et de l’exprimer publiquement.

Guy Aurenche


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AVIS DE RECHERCHE
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Vous cherchez un chauffeur pour une course ponctuelle ? ! Luc Zanot est à votre service !



Le groupe SNC de Saint-Merri accompagne Luc Zanot (51 ans) dans sa recherche d’emploi.
Il est depuis 2 ans chauffeur livreur - à mi-temps - dans une teinturerie de luxe et doit donc vivre avec un Smic à mi-temps…
Comme Luc termine à 14h, voire 15h, il lui est extrêmement difficile de trouver un autre mi-temps. S’il trouve un temps complet, il risque de toutes manières soit
de se trouver avec un contrat à durée déterminée (alors qu’il a actuellement un CDI), soit d’être pris en stage et craindre de ne pas être embauché définitivement…
Luc recherche donc des courses ponctuelles soit en fin de journée, soit pendant le week-end. Chacun sait que les taxis peuvent être introuvables.
Si donc, vous-même ou quelqu’un dans votre entourage, avez une voiture sans pouvoir la conduire pour une raison quelconque, Luc peut être votre homme !
Vous définirez avec lui, selon le temps où il sera employé, le montant de la course.
Merci de penser à lui.

Pour tout autre renseignement, vous pouvez contacter soit Jacques Denantes, soit Bernard Sarrazin, soit M.-O. Barbier-Bouvet


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SIDA - ETATS DES LIEUX - « VIVRE AVEC »
VEILLEE FRATERNITE-SIDA DU 30 NOVEMBRE - ST MERRY - 20H00

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En France, 140 000 personnes sont porteurs du VIH. Chaque année, 4500 nouveaux cas de séropositivité chaque année, 1100 nouveaux cas de sida déclaré, et 400 décès.

Un homo homme sur dix est séropositif. Sans doute un sur six dans vingt-cinq ans.
Si vous êtes homo, il faut donc bien apprendre à « vivre avec ». Car, si vous n’êtes pas « VIH », comme on dit, il est bien probable que l’homme que vous rencontrerez, l’homme avec qui vous ferez peut-être un bout de vie, lui, il soit « VIH ».

« Vivre avec » quand on a le VIH, c’est un traitement qui marche … neuf fois sur dix, qui nécessite un suivi … tous les trois mois, … mais un traitement qui brutalement ne fait plus d’effet : votre médecin repart alors à l’assaut du VIH avec un nouveau traitement … qui vous met par terre pendant un mois ou deux (diarrhées, fatigues, …) avant de parvenir à re-stabiliser vos « défenses ». Sur plusieurs années, c’est parfois plusieurs « échappements thérapeutiques ». Sans compter qu’après dix ou quinze ans, c’est parfois le foie qui en prend un coup : risque de cirrhose dite « médicamenteuse ».
« Vivre avec » une personne « VIH », c’est faire face à deux à quelques petits désagréments au quotidien, et aussi aux périodes d’incertitudes lors des « échappements thérapeutiques ». Vivre avec quelqu’un qui est sans doute plus souvent fatigué. S’adapter, comprendre, profiter, goûter la vie. On finit par oublier le virus, … mais sûrement pas le préservatif ! Apprendre à surmonter ses petites angoisses quand on « imagine » avoir pris un risque. Faire des tests régulièrement.
« Séropos » et « séronégatifs », osez partager notre avenir pour faire gagner ensemble la vie.

Maintenant, en France, on a de la chance. Car, en Afrique notamment, vous avez sept fois plus de risques de mourir ! Une personne « VIH » seulement sur dix peut bénéficier d’un traitement ! Les chiffres, vous les connaissez : 40 millions de personnes « VIH », et, chaque année, 4 à 5 millions de nouvelles contaminations et 3 millions de morts. Là, ils n’ont pas le choix, ils n’ont pas l’occasion de « vivre avec » longtemps. C’est même plutôt « vivre sans », … vivre sans parents pour 15 millions d’enfants dans le monde, … à cause du sida.

Et puis, tout près de nous, chez nous, il y a les migrants, qui arrivent dans l’espoir d’un traitement, ou qui découvrent leur statut « VIH » en France. Mais, nous dit-on, avant les soins, c’est d’abord le logement, les papiers, le travail ! Le sida, on verra après ! Une personne sur deux qui se découvrent séropositifs en France aujourd’hui est un migrant.
Pour ceux, homos de St Merri ou d’ailleurs, qui connaissent évidemment bien la « question », pour les autres, aussi, qui n’ont pas peur, saurons-nous, là aussi, accueillir, aider, comprendre ? Et, dans la même société française, « vivre avec » ?

Le vendredi 30 novembre, à 20h00, à St Merry, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, plusieurs associations et communautés chrétiennes qui luttent, chacune à leur manière et avec leurs moyens, contre la maladie, Chrétiens &t Sida, Devenir-un-en-Christ, Basiliade, Afrique-Avenir, David & Jonathan, la Mission populaire évangélique de la Maison Verte, Saint-Merry, Notre Dame des Blancs Manteaux, nous invitent à une veillée de prière.

Au programme : musiques, chants, lectures et méditations de textes, pour :
- entendre un état des lieux du SIDA : en France, en Afrique.
- exprimer sa colère, sa souffrance, sa peine, et faire mémoire des disparus.
- rejeter les tabous, les peurs, les discriminations,
- manifester sa confiance et son espoir pour mieux partager notre avenir.

En bref, une rencontre pour manifester une plus grande attention les uns aux autres, et changer ensemble notre regard.

Jean-Philippe Browaeys

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MIEUX CONNAITRE LES MUSULMANS DE NOTRE PAYS
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Chacun de nous a une image, une saveur, une musique liées à l’islam : traversée de pays musulmans, visite de mosquée, lectures de romans, dîners de soirs de ramadan, amitiés, etc.
C’est une expérience indirecte mais souvent savoureuse, chaleureuse, colorée.

Si l’on essaye de s’informer, que disent les faits aujourd’hui ?
« L’islam est la deuxième religion dans le monde »
« En trois décennies, il est également devenu la deuxième religion de France, derrière le catholicisme (65%) »
« 4 millions de musulmans en France (6% de la population) » selon des estimations.

Citoyens de France, que savons-nous de la religion de nos compatriotes ? Ignorances, amalgames, peurs, peut-être, sont notre quotidien dans les médias, au travail, peut-être en nous ?

Chrétiens, voulons-nous dialoguer avec nos frères en monothéisme et préparer un vivre ensemble ?

Cela passe par la rencontre, la connaissance, la reconnaissance.

Nous vous proposons un cycle de formation/initiation en trois événements :
- Une soirée dans la semaine islamo-chrétienne,
Débat entre un(e) chrétien(ne) et un(e) musulman(e) en face à face :

Regards croisés sur le monde : économie, politique, culture, société
jeudi 22 novembre 2007, de 20h à 22h à St Merry


- Deux samedis matin animés par Bénédicte du Chaffaut, théologienne spécialiste de l’islam
Le Coran, connaissance du contexte
Textes et lois : renouvellement de la lecture exégétique
samedi 19 janvier de 9 h à 12 heures à St Merry


L’Islam et son rapport à la société (France, Europe)
Questions actuelles
samedi 26 janvier de 9 h à 12 heures St Merry


À partir de là, une journée plus intensive pourrait être prévue en avril.

Une participation au cachet de l’intervenante sera demandée aux participants.

Céline Dumont

Centre Pastoral Halles-Beaubourg 76 rue de la Verrerie, 75004 PARIS Tél. 01 42 71 93 93
Fax. 01 42 71 53 33 www.saintmerri.org - cphb.merri@wanadoo.


 
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