LE PAPIER
mars 2007
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AVIS DE RECHERCHE
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Vous cherchez un chauffeur pour une course ponctuelle ? ! Luc Zanot
est à votre service !
Le groupe SNC de Saint-Merri accompagne Luc Zanot (51 ans) dans sa recherche
d’emploi.
Il est depuis 2 ans chauffeur livreur - à mi-temps - dans une
teinturerie de luxe et doit donc vivre avec un Smic à mi-temps…
Comme Luc termine à 14h, voire 15h, il lui est extrêmement
difficile de trouver un autre mi-temps. S’il trouve un temps complet,
il risque de toutes manières soit
de se trouver avec un contrat à durée déterminée
(alors qu’il a actuellement un CDI), soit d’être pris
en stage et craindre de ne pas être embauché définitivement…
Luc recherche donc des courses ponctuelles soit en fin de journée,
soit pendant le week-end. Chacun sait que les taxis peuvent être
introuvables.
Si donc, vous-même ou quelqu’un dans votre entourage, avez
une voiture sans pouvoir la conduire pour
une raison quelconque, Luc peut être votre homme !
Vous définirez avec lui, selon le temps où il sera employé,
le montant de la course.
Merci de penser à lui.
Pour tout autre renseignement, vous pouvez contacter soit Jacques Denantes,
soit Bernard Sarrazin, soit M.-O. Barbier-Bouvet
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LA MUSIQUE A SAINT MERRI
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Savez-vous que vous pouvez écouter quatre heures et demies de
musique «en live» de grande qualité, dans un cadre
hors du commun et le tout offert ?
Ceci dans un lieu que vous connaissez parfaitement puisque c’est
dans l’église Saint Merri !
Ce rythme n’est que celui d’une semaine ordinaire, sans
concert autre que le train-train musical de nos murs…
Donc pour entr’apercevoir ce qui se cache derrière une
telle profusion, il faut savoir que la musique et Saint Merri, c’est
une vieille histoire et elle a commencé bien avant le CPHB. Je
ne vais pas vous assommer avec une série de noms et de dates.
Si vous êtes curieux, il suffit de lire les papiers proposés
par l’Association Orgues et Musiques à Saint Merry ils
racontent très bien l’histoire de nos orgues, pièces
maîtresses de notre église.
Il y a toujours eu de la musique dans cette église, de la musique
de grande qualité puisque nos orgues ont vu défiler bon
nombre de compositeurs et de musiciens, qu’ils soient de renom
ou inconnus de nous.
L’ACCUEIL MUSICAL
L’Accueil Musical est notre face cachée de l’Iceberg-Saint-Merri.
Avec ses 100 concerts par an et 300 à 400 personnes par concert,
c’est, et de loin, à Saint Merri, le groupe rassemblant
le plus de monde… et c’est au nom de la musique que l’église
se remplit ainsi 2 fois par semaine.
La présence de la musique, sous nos voûtes, n’est
donc pas secondaire.
Toutes sortes de musiques y sont jouées, même si la dominante
revient à la musique dite classique et plus particulièrement
au piano. Le désir de l’équipe de jeunes bénévoles
qui gère -avec maestria- ces concerts, va vers une plus
grande variété de musiques et aussi davantage en rapport
avec ce qui se fait d’autre à Saint Merri dans les domaines
artistiques. Le XXI° siècle pourrait être présent
de manières nouvelles : créations, improvisations…C’est
ainsi que nous avons accueilli le concert organisé par le Centre
Pompidou, dans le cadre de l’exposition d’Yves Klein. Initiative
qui aimerait faire des petits…
Un festival pourrait voir le jour, autour de la musique du XVIII°
des musiciens du Marais…
Les idées ne manquent pas mais les contacts sont parfois longs
à prendre. Si vous, lecteurs de ce Papier, avez des idées
de personnes à rencontrer, l’Accueil Musical sera une oreille
tout à fait attentive à vos propositions.
Cette année une grande première : les concerts du samedi
et du dimanche auront lieu tout l’été ! Ce n’est
pas magique : l’accueil musical transmet simplement sa responsabilité
du mois d’août à l’équipe de la pastorale
d’été.
Pas de vacances pour la musique….
LA MAITRISE DE L’ACADEMIE VOCALE DE PARIS
Un autre petit morceau de cet iceberg est la Maîtrise de l’Académie
Vocale de Paris.
Une pause musicale, dans ce quartier de shopping-le-week-end, est proposée
tous les samedis. À 12h30 très précises les enfants
de la Maîtrise arrivent à la queue leu leu accompagnés
de Iain Simcock, leur maître de chœur. Ils nous offrent 30
minutes de beauté et de paix au travers d’œuvres de
leur répertoire maintenant riche de pièces, tant profanes
que religieuses, de Palestrina à Britten en passant par Tchaïkovski.
La qualité de ces petits chanteurs est bien à la hauteur
de la beauté des lieux !
Quelques samedis par mois, cette maîtrise reprend, au cours de
la messe de 18h30, des œuvres proposées le matin. Nous avons
pu ainsi entendre la messe de Palestrina, de Britten ou de Tchaïkovski
ou encore des motets du temps liturgique. La place de ce chœur
d’enfants au cours de la célébration va bien au-delà
d’une simple audition de concert, c’est un véritable
accompagnement à la prière et pourquoi ne pas dire une
prière elle-même ? Il est important pour ces enfants et
leurs familles d’avoir ainsi cette dimension spirituelle. Les
chants de l’assemblée sont réduits et l’équilibre
n’est pas toujours facile à créer mais il faut du
temps pour trouver l’espace propre à chaque voix.
Cette maîtrise organise aussi 2 concerts par an à Saint
Merri avec son propre public. Le concert de Noël a été
donné en lien avec Orgues et Musiques, un autre est organisé
au printemps.
LES CHANTS DE LA CELEBRATION
Puisque nous sommes dans la liturgie et dans la prière, la face
la plus visible pour beaucoup d’entre-nous, de la musique à
Saint Merri se trouve au travers des chants de la célébration
du CPHB le dimanche matin. Il est vrai que cette partie mobilise beaucoup
de forces et de personnes.
Les animateurs de nos célébrations ont l’habitude
de travailler très régulièrement entre eux et avec
d’autres, non seulement pour répéter et apprendre
ou se perfectionner en animation mais aussi pour travailler autour du
chant lui-même, que ce soit physiquement (la place du souffle,
de la voix, de la gestuelle, de l’ensemble du corps…) mais
aussi dans le domaine de la composition (paroles et musique). Ce travail
se fait aussi, au-delà de nos murs proprement dit, puisqu’ils
se retrouvent avec d’autres communautés et d’autres
personnes compétentes dans tous les domaines cités plus
haut.
Au travers de la musique et du chant l’ensemble de la communauté
se réunit ainsi pour exprimer les temps forts de sa prière.
Imaginons une célébration du CPHB sans chant et sans musique…
tout à coup leur place devient non seulement évidente
mais bien plus encore, cheville ouvrière de notre prière
tant individuelle que communautaire !
L’ORGUE DE SAINT MERRI
L’orgue de Saint Merri !
L’avez-vous vraiment écouté ? Il mérite plus
que d’être, à nos oreilles, un simple accompagnement
de chants liturgiques. Nos organistes savent le faire chanter et bien
souvent il est pour nous une prière à lui seul parce qu’il
(l’organiste ?) sait porter en musique les mots de toute une communauté.
Vous n’êtes pas sans savoir que nos bonnes vieilles orgues
sont bien malades ; seuls nos organistes titulaires : Jean Marc Leblanc
et Stéphane Béchy peuvent vraiment « jouer »
sur ces orgues tant elles sont devenues délicates à manier.
L’histoire de ces orgues et longue et belle et leurs différents
facteurs et organistes les ont rendues justement célèbres.
C’est pour faire connaître et reconnaître toute la
beauté de cet instrument que s’est créée
une association pour soutenir sa restauration.
ORGUES & MUSIQUES A SAINT MERRI
Des concerts sont organisés régulièrement. Oui,
encore des concerts et ils viennent en plus de l’Accueil Musical
! Par eux, l’Association tente de sensibiliser la communauté,
(vous pouvez devenir membres de l’Association : le saviez-vous
?), les musiciens des conservatoires de Paris et les personnalités
responsables de la restauration de ces orgues. Un bon travail a déjà
été fait, les dossiers prennent bonne tournure mais il
reste encore beaucoup de concerts à venir écouter.
MERRY CHANSONS
Merry-chansons a été cet automne un nouveau visage de
la musique présentée à Saint Merri ;
Quatre soirées ont été consacrées à
une série de chanteurs amis de la communauté : Bastien
Luca., Yves-Achille Aubry et le duo Mésakoma
Un piano, des tabourets, un micro, des guitares, une flûte, un
saxo…et une fleur ! Tout cela sur une petite estrade avec au fond
un grand rideau vert, voilà le décor qui, dans l’église
a servi d’écrin pour ces voix. Il va d’ailleurs falloir
réinviter ces chanteurs car beaucoup d’entre vous n’ont
pu venir profiter de l’enchantement de ces soirées.
Un clin d’œil nous est offert par Achille qui a bien voulu
nous confier un de ses textes de chanson que voici :
C’est un texte à lire au rythme du slam .
C’EST LA FIN DU VOYAGE
Il neige sur mon cœur et j’ai l’âme monotone
Je n’ suis pas voyageur je n’ suis pas autonome
J’me balade dans mes peurs et dans mon âme d’homme
Je connais peu le monde je connais un peu l’homme
J’aime croire à l’amour je voudrais vivre avec
Côtoyer ses contours arpenter ses forêts
Marcher sur ses détours connaître ses secrets
Sur la route du désir plus d’une fois j’ai failli
Relâchant mon étreinte au sommet des tourmentes
Les vents m’ont emporté au pays des mensonges
Mes amours sous la lune avaient beau me hurler
Qu’elles y arrivaient presque qu’il fallait continuer
Sans amour de partage sans paroles échanger
Sans connaissance de l’art sans la sagesse de l’âge
Difficile d’arriver ensemble au Taj-Mahal
Huit mille mètres d’altitude et ne plus respirer
Vivre en apesanteur et se voir s’envoler
Toucher sans un effort les étoiles sur nos têtes
Pouvoir ne plus faire qu’un avec l’être adoré
Vivre un voyage d’amour au sanctuaire des dieux
Sur la route du désir peu d’amour ont vécu
Etouffé par le sable des dires amoureux
Se noyant dans les flots des paroles toutes faites
S’arrêtant trop souvent aux croisées des frontières
L’amour se perd toujours dans la peur du bonheur
L’amour se perd toujours dans la peur de nos peurs
Voulez-vous bien ce soir pendant quelques heures
Qu’on s’accorde l’espoir de ne plus avoir peur
Yves Achille Marie AUBRY
Le mot slam désigne en argot américain « la claque
», « l'impact », terme emprunté à l’expression
to slam a door qui signifie littéralement « claquer une
porte ». Dans le cadre de la poésie orale et publique,
il s’agit d’attraper l’auditeur par le col et de le
« claquer » avec les mots, les images, pour le secouer,
l’émouvoir. Définition donné par wikipedia.org
Vous pourrez d’ailleurs retrouver Achille à la soirée
de l’Homme Debout puisqu’il vient chanter pour la première
partie.
LA NUIT BLANCHE
On ne peut entendre le mot musique à Saint Merri sans penser
à la Nuit Blanche 2006. Pierre Bernard, musicien, avait composé
une pièce pour cette Nuit. Elle a été faite à
partir de nombreux éléments appartenant à l’église
elle même : bruits de fond, de foules, de rues, cloches de l’église,
le tout mixé, mis en musique, travaillé harmonisé
avec les éclairages de Benoît Colardelle et les textes
du Marabata dits par Gabriel Loison.
La Nuit Blanche 2007 sera confiée à un autre musicien,
Serge de Laubier, qui y travaille déjà : la musique et
l’image seront à la base de ce que les murs porteront !
LA NUIT DE LA SAINT JEAN
Puis plus près de nous la Nuit de la Saint Jean le 23 juin, fête
de la communauté, aura bien sûr sa partie musicale.
Est-il une fête sans musique ?
Une conclusion pourrait s’esquisser alors : Saint Merri doit
être bien souvent en fête avec tant de musique !
PS1 Ne vous choquez pas de voir 2 orthographes à Saint Merri-y.
Chacun a la sienne alors, chacun pourra s’y retrouver.
PS2 les sites des formations citées :
http://accueilmusical.free.fr/
www.academievocale-paris.org
http://perso.orange.fr/noctu/mesatextes.htm (le site de Mesakoma)
http://bastienlucas.free.fr/news.php (le site de Bastien Lucas)
http://www.sceneact.fr (le site de Benoit Colardelle)
http://www.pucemuse.com (le site de Serge de Laubier)
Florence CARILLON
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DES NOUVELLES DE L’EGLISE SAINT MERRY
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La Ville de Paris commence ce mois-ci la rénovation de l’électricité.
Tout est refait, depuis le compteur jusqu’à la moindre
ampoule en passant par les câbles, de la cave aux combles. Il
ne s’agit pas d’une transformation de l’éclairage,
qui restera sensiblement équivalent à celui existant,
mais d’une mise aux normes. Cependant on y verra plus clair puisque
les appareils modernes ont un meilleur rendement pour une consommation
moindre, et surtout ça ne risquera plus de sauter à tout
moment. Les travaux, réalisés par tranches, dureront jusqu’en
octobre, mais l’église restera ouverte au public et aux
communautés sans restriction. Par contre en juillet le chœur
sera impraticable, mais nous célébrerons dans le carré.
Pendant cette période un local de chantier sera installé
rue Saint Martin. Depuis cette rue, l’entrée de l’église
se fera par la Grande Porte et le tambour sud qui est remis en service.
Les travaux sont entièrement payés par la Ville de Paris.
Cependant l’entrée de la Grande Porte sera munie d’un
filet anti-pigeon. Depuis un an, les dégâts commis par
les quatre volatils résidents sont trop importants, surtout pour
le Grand orgue. La cohabitation n’est plus possible quand ils
bombardent autels et orgues de leurs projectiles nauséabonds
pendant les célébrations. Nous les faisons sortir régulièrement
mais l’atavisme des pigeons les oblige à revenir à
vie sur leur lieu de naissance. Il faut les « enfermer dehors
» pour ne pas transformer Saint Merry en pigeonnier. Afin de maintenir
l’ouverture de la Grande Porte sur la rue Saint Martin, elle sera
équipée d’un filet (le plus discret possible), laissant
visible la nef et la Gloire, et à travers lequel on pourra passer
en l’écartant comme un rideau. Cette formule est peu coûteuse
et a le mérite d’être immédiate. Elle est
à l’essai jusqu’à ce qu’on en trouve
une meilleure.
À propos de filet, celui de la façade devrait disparaître
dans les prochains mois, la restauration du porche étant acquise
pour 2007. Mais nous n’avons toujours pas de date de chantier.
On vous tient au courant.
Une amélioration de la sonorisation est en cours grâce
à des micros « sans fil ». Nous la faisons dès
maintenant, en attendant une rénovation de fond (câblage
et amplis obsolètes) qui reste à l’ordre du jour.
Le financement est à l’étude, et donc nous n’avons
pas encore de calendrier de réalisation.
L’équipe de « l’église habitée
» travaille dans l’ombre et le silence mais avec persévérance.
Deux chantiers sont prioritaires : la signalisation et le mobilier de
l’Accueil. L’aménagement du local entouré
de claustra à gauche de l’entrée Saint Martin, en
nouveau lieu de méditation et de prière, pouvant se convertir
facilement en lieu de rencontre (appelons-le « oratoire »
pour faire simple) est inclus dans ce travail. Mais les mises en place
devront suivre l’avancée du chantier de rénovation
de l’électricité. Nous en profiterons pour faire
des essais non définitifs. Une nouvelle version de l’affichage
général sera proposée vers Pâques dans les
panneaux actuels. Les textes et expressions pourront être amendés
et validés par la communauté avant la rénovation
des panneaux eux-mêmes. Un « designer » travaille
sur des maquettes pour le mobilier et l’oratoire. Ces maquettes
vous seront soumises au plus tard en mai et juin.
Je sais ! Ces travaux sont gênants, mais ils sont nécessaires.
Il vous arrive à vous aussi de devoir refaire votre cuisine ou
réparer votre toiture. C’est une question de bon sens,
de bonne gestion et de respect du patrimoine. Les professionnels et
les bénévoles qui se consacrent à ces tâches
ne méritent pas les critiques blessantes qu’ils reçoivent
périodiquement sous prétexte de sauvegarde des «
symboles » du CPHB (que d’ailleurs personne ne songe à
brader). Aucun symbole ne peut subsister sans une base matérielle
saine. Aussi faisons-nous, chaque fois que cela est possible, le choix
de la qualité, voire de l’excellence. Cela suppose du temps
pour la conception et la réalisation, des essais et des expérimentations
avant les choix définitifs, et de la patience pour les utilisateurs
et les heureux bénéficiaires. Comme l’église,
le dialogue est toujours ouvert, faisons en sorte qu’il soit serein,
et pourquoi pas justement cette année… fraternel.
Jacques MERIENNE
.
Centre Pastoral Halles-Beaubourg 76 rue de la Verrerie, 75004 PARIS
Tél. 01 42 71 93 93
Fax. 01 42 71 53 33 www.saintmerri.org - cphb.merri@wanadoo.
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