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Dimanche 30 décembre
2012 "Heureux les hommes dont Tu es la force, Lectures Lors de notre échange mercredi soir, nous avons rapproché ces textes du 1er livre de Samuel et de l’évangile de Luc et souligné deux points. 1/ Deux femmes, mères d’un fils unique, premier-né,
son au premier plan et prennent la parole. Sa réponse « Que ta servante trouve grâce à tes yeux », a été mise par Luc dans la bouche de Marie dans le récit de l’Annonciation. Au-delà des sacrifices rituels pour la naissance de l’enfant, du père, puis de la mère, Anne répond au don immense qu’elle a reçu par le don de son fils unique au Seigneur. Dans le texte de la venue des bergers auprès de Jésus nouveau-né, messagers d’une étonnante nouvelle, l’évangéliste Luc nous a dit que Marie retenait tous ces évènements et les méditait dans son cœur. Il conclut de la même manière cette montée de Jésus à Jérusalem, qui marque plus que son passage à l’adolescence : les trois jours pendant lesquels ses parents le cherchent n’évoquent-ils pas ceux de l’absence entre sa mise au tombeau et le matin de Pâques ? Marie, comme Anne, donnera son fils. 2/ Comment la famille nous est-elle présentée dans ces
textes ? Le livre de Samuel nous montre Elqana montant au temple avec
sa famille : Anne n’en est pas, parce sans enfant. Dans l’évangile,
Marie a ce cri du coeur : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait
cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père
et moi ! ». L’évangile de Luc ne minore pas la force des liens familiaux,
de l’amour inconditionnel d’une mère et d’un
père pour leur enfant, mais il n’absolutise pas la famille,
dont nous savons qu’elle peut aussi étouffer ou enfermer.
D’autres liens permettent à un enfant de grandir, notamment
les liens d’amitié, mais aussi le regard que d’autres
adultes que les parents portent sur un enfant. Eliane Brouard micro libre à partir de la phrase suivante
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