Prises de paroles

 


Dimanche 07 ocotbre 2012
27ème dimanche


"Il n'est pas bon que l'homme soit seul"

Lectures
• Livre de la Genèse (Gn 2, 18-24)
• Lettre aux Hébreux (He 2, 9-11)
• Evangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 10, 2-16)


Bienvenue à vous,
C’est le Christ, fils de Dieu, frère de tous les hommes qui nous rassemble et nous accueille. En son nom et par lui, nous nous accueillons, visages connus ou inconnus.

Dans le quotidien la Croix de samedi, je lis dans un entretien avec Henri Jérôme Gagey, prêtre et théologien, ceci : « le point d’appui massif que l’Eglise peut trouver dans la culture contemporaine, c’est qu’elle se présente comme une culture de l’amour. Aucune époque de l’histoire de l’humanité n’a réalisé au point où nous le faisons aujourd’hui que l’amour c’est ce qui donne du poids à l’existence…Mais nos contemporains savent que l’amour est fragile et pervertissable… Nous avons besoin avec eux, d’ouvrir avec les ressources de l’Evangile, des chemins qui rendent l’amour possible et fécond ;…des chemins pour surmonter la désillusion, la déception ou le mensonge »

Justement, nous avons le bonheur avec les lectures de ce dimanche, de nous laisser enseigner au lieu où tout amour s’origine : l’amour de Dieu pour les êtres humains.

Marie-thérèse Joudiou

Certain(e)( e)s d’entre vous se demandent si ce texte n’est pas sur le point de les agacer, mmm ? Dans la catégorie « je brasse de l’air avec des évidences » il vous semble qu’il n’était pas indispensable d’ajouter un écrit ?
Eh bien moi aussi, c’est à peu près l’humeur dans laquelle ils m’ont mise, ces deux textes - parce que, vous allez voir, l’Evangile est tout à fait du même tonneau.
Alors avant de partir au quart de tour sur le refus immédiat de ces textes, soit parce qu’ils renforcent des préjugés dont on a déjà bien du mal à se débarrasser, soit parce qu’ils proposent une vision moralisatrice de la vie qui nous fatigue d’avance, avant donc de partir comme un seul homme (une seule femme) dans l’agacement, on s’est dit qu’il fallait reposer les termes du débat.
Et donc contrairement à ce qu’on pourrait être tenté d’entendre, il faut préciser qu’ici il ne s’agit ici
- ni de la question éculée de l’égalité de la femme avec l’homme
- ni du point de vue passionnant de l’église sur le divorce
- ou encore de celui, ampoulé, sur le mariage homosexuel.

Il s’agit juste de tout autre chose. Qui a à voir avec l’amour et la liberté. Avec l’exigence et nos fondamentaux. Avec le lien entre Dieu et l’humanité. Vous allez voir, juste, débouchez vos oreilles…

Valérie Lepeltier