Prises de paroles

 


Dimanche 8 janvier 2012
Epiphanie du Seigneur

"Regarde ! …"

Lectures
• Livre d'Isaïe (Is 60, 1-6)
• Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens (Ep 3, 2-3a.5-6)
• Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 2, 1-12)

Mise en voix

Comme ces chercheurs d’étoiles venus d’Orient, nous nous mettons en marche pour le rencontrer.
Refrain : Chercheurs d’étoiles

Avec les 7-11 ans, qui essaient tout au long de l’année de mieux comprendre la messe, nous portons attention ce matin aux paroles du Sanctus.

Saint le Seigneur, Dieu de l’univers, le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Ces expressions de la Bible disent que la terre et le ciel, toute la création, ce qui est visible et ce qui ne l’est pas, chantent la gloire de Dieu, ce qu’il fait de grand et de beau, comme les Magnificat chantent sa fidélité, sa justice et sa tendresse.
En reprenant ces mots, nous chantons nous aussi avec les anges !
Parfois nous chantons « Saint, Saint, Saint » ou « Dieu trois fois Saint » pour dire que notre Dieu est Père, Fils et Esprit.

Hosanna ! Béni celui qui vient au nom du Seigneur !
Ces mots viennent d’un psaume de la Bible. Ils sont repris dans le récit de l’entrée de Jésus à Jérusalem, l’évangile du dimanche des Rameaux. La foule qui acclame Jésus dit : Hosanna « Sauve-nous donc » « Donne-nous la victoire ». Puis en disant « Béni celui qui vient au nom du Seigneur ! », elle applique ces paroles du psaume à Jésus.
Hosanna est devenu un cri de joie comme l’Alleluia dans notre acclamation.

Chant : Hosanna, hosanna, hosanna au plus haut des cieux


Intro Isaïe 60,1-6 chanté avec « Debout, resplendis Jérusalem ! »

« Mets-toi debout et sois lumière » dit le prophète Isaïe. « La gloire du Seigneur sur toi s’est levée. Regarde ! »
Isaïe, après le long temps de l’exil, redonne espoir à ceux qui rentrent les premiers à Jérusalem car la vie est plus difficile qu’ils ne l’imaginaient et ils se découragent.
Isaïe leur redonne confiance en annonçant que d’autres exilés reviendront mais il élargit aussi leur regard. Les nations marcheront vers la lumière de Jérusalem. Et ces étrangers se feront les messagers des louanges du Seigneur.

Debout resplendis

Eliane Brouard

Une histoire nous est contée :
Les lieux :
Jerusalem : ville de Judée où réside le roi Hérode et où arrivent les mages qui viennent d’Orient, de pays étrangers.
Bethleem où est né Jésus.
Les personnages :
Le roi Herode : un tyran criminel, roi assoiffé de pouvoir et qui ne veut pas le perdre ou le partager, qui est rempli d’inquiétude par la nouvelle de la naissance de Jesus, que les mages appellent « roi des juifs ».
Les mages : ils ont la connaissance ; ils sont savants ; ils viennent d’ailleurs. Ils ont vu se lever l’étoile qui annonce la naissance de Jesus et sont partis ensemble pour se prosterner devant lui.
JESUS, ET MARIE, SA MERE
ET PUIS, UN PERSONNAGE QUI N’EST PAS UN HUMAIN, MAIS QUI TIENT UNE PLACE TRÈS IMPORTANTE : L’ÉTOILE : ELLE A ANNONCE AUX MAGES, QUI ONT SU LA REGARDER, QUE LE ROI DES JUIFS EST NE. ILS ARRIVENT A JERUSALEM ET DEMANDENT A HERODE OU JESUS EST NE. HERODE CONVOQUE LES PRETRES ET LES SCRIBES QUI SE TOURNENT VERS LE PASSE ET RAPPELLENT LES ECRITURES : IL NAITRA A BETHLEEM ; ALORS LES MAGES PARTENT ET L’ÉTOILE PART AVANT EUX ET S’ARRÊTE AU-DESSUS DE LA MAISON OÙ SE TROUVENT JÉSUS ET SA MÈRE, MARIE.
Cette vision de l’étoile les transporte de joie et cette joie leur apporte l’espérance. Elle est le signe qu’ils vont trouver leur espérance. Alors ils offrent des cadeaux à Jesus, ce qu’ils ont : l’or, l’encens, la myrrhe, des symboles précieux . Ils repartent par un autre chemin. Jesus est arrivé, Herode n’existe plus pour eux.
QUELLES LEÇONS TIRER DE CE TEXTE ?
LES MAGES VOYAGENT ENSEMBLE , REGARDENT ENSEMBLE ET SE RÉJOUISSENT ENSEMBLE, COMME LES CHRÉTIENS LE FONT.
CE SONT DES GENS VENUS D’AILLEURS, DES ÉTRANGERS QUI ONT SU REGARDER, SE RÉJOUIR ET ESPÉRER, ALORS QUE LES GENS DE L’INTÉRIEUR, CEUX DE JERUSALEM SONT RESTÉS TOURNÉS VERS LE PASSÉ, DANS L’INQUIÉTUDE DU CHANGEMENT ET DE LA PERTE DE LEUR POUVOIR .
POUR NOUS À PRÉSENT, DANS NOTRE VIE ACTUELLE, NE DEVONS NOUS PAS REGARDER CE QUE LES AUTRES VENUS D’AILLEURS PEUVENT NOUS APPORTER DE CHEZ EUX ET NOUS RÉVÉLER DES CHOSES DE CHEZ NOUS QUE NOUS NE VOYONS PAS OU QUE NOUS AVONS PERDUES.
LA BONNE NOUVELLE, N’EST-CE PAS L’OUVERTURE AUX AUTRES ET LA JOIE PARTAGÉE QUI S’ENSUIT ?

Martine de Maximy

Méditation à la manière d’une prière eucharistique

Dieu notre père, invités par toi nous voici réunis :
Pour écouter Ta Parole, ton Fils Jésus et pour partager le repas qu’il nous offre. Et alors nous ne pouvons que te remercier pour tous les cadeaux que tu nous offres.
Merci pour les étoiles, spectacle magique dans la nuit noire.
Et pour l’étoile de chacun de nous qui brille dans nos vies.
Pour la lumière qui éclaire nos chemins et pour la joie qui donne force à notre quotidien.
Merci pour les amis que nous aimons et pour les inconnus, les étrangers que nous rencontrons et nous découvrent des étoiles ignorées et des couleurs insoupçonnées.
Merci avant tout et surtout pour Jésus, ton Fils, notre Seigneur, notre étoile du matin et du crépuscule, notre lumière, notre chemin et notre vie.
Pour Lui et par Lui nous te remercions et nous te chantons.

L’étoile qui s’arrêta sur la maison de Joseph, Marie et l’enfant Jésus ne finit pas sa course à Bethlehem. Des années plus tard, sa lumière apparut sur une colline sinistre hors les murs de Jérusalem où des croix étaient plantées. Et Jésus était cloué sur sa croix. Dieu notre Père la lumière de ton Esprit réalisa l’impensable, accomplit l’inattendu. Le crucifié est devenu le ressuscité. Que ce même esprit fasse aujourd’hui de ce pain et de ce vin les signes visibles de la réelle présence de ton Fils parmi nous, de son corps et de son sang. Lui qui

Comme Jésus notre Seigneur nous a dit, nous faisons mémoire de Lui, de sa vie, de sa mort et de sa résurrection et nous vivons dans l’espérance de son retour.
Un retour auquel nous nous préparons, en essayant de suivre son étoile que nous avons vue et qui nous guide toujours à le voir et à le découvrir dans les autres, à l’extérieur de nos murs et des nos remparts, dressés et bâtis pour nous protéger. Nous avons un travail immense et permanent à réaliser pour être toujours ouverts et disponibles à l’Autre, aux autres. Nos forces ne nous suffisent pas, nos lumières sont trop faibles. Il nous faut l’Esprit. Qu’il fasse d’abord que tous ceux qui partagent le repas du Seigneur deviennent son véritable corps, le Corps du Christ, l’Eglise de Dieu. Exemple d’accueil et d’ouverture, toujours attentive aux germes qui poussent, à la vie des hommes. Une Eglise qui porte et sème la joie de la Bonne Nouvelle. Celle de Jésus-Christ.

Jésus Asurmendi