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Dimanche21 août- "Pour vous, qui suis-je" accueil Nous sommes heureux de retrouver ceux qui sont de retour de vacances et d'accueillir ceux qui sont de passage et ont choisi de venir à Saint Merry, et spécialement s'ils viennent pour la première fois. Mardi, pour la préparation de cette Célébration,
nous sommes arrivés les uns après les autres, pour former
un petit groupe. Nous avons échangé librement. Nous sommes des "pierres vivantes" et nous formons ensemble l'Eglise, c'est-à-dire une Communauté humaine qui donne sens à notre vie.
Matthieu 16, 13-20 « POUR VOUS, QUI SUIS-JE ? » « POUR VOUS, QUI SUIS-JE ? » Question abrupte, question difficile,
pour les disciples d’alors et à plus forte raison pour nous
aujourd’hui dans un pays où un certain christianisme culturel
se fond et se confond en une spiritualité globalisante et multiforme.
Question néanmoins très opportune qui ouvre sur un moment
de vérité et débouche sur une béatitude qu’on
peut reformuler ainsi : « heureux es-tu toi qui as reconnu le temps
où Dieu te visitait ! » Pour ma part, Jésus se dit comme une présence unifiante pour peu que je fasse taire télé, radio et surtout la « folle du logis ». Présence à moi-même dans le silence, présence à ceux que je porte dans le cœur et présence à Lui qui éclaire nos chemins et nous conduit doucement vers sa paix, vers le Père, malgré les multiples obstacles. Dans ce même évangile de Mathieu au chapitre XI Jésus dit que le royaume de Dieu souffre violence, que des violents s’en emparent. Lui est venu nous tracer un autre chemin. Il le montre de manière convaincante face aux violents qui traînent devant lui la femme adultère dans une atmosphère d’hystérie : temps de la réflexion, gestes d’apaisement, paroles qui délient et libèrent. Paroles dérangeantes certes mais paroles de vie qui dénouent une situation tragique et inextricable sans blesser personne et pour l’édification de tous. Et je crois que le Christ agit de même au cœur de l’être divisé que je suis, tiraillé entre nobles aspirations et pulsions égoïstes ; il fait dialoguer les parties de moi-même qui ne veulent pas se connaître et je l’en sais gré. Alors même que je me sens tellement fautif et inaccompli, il me trace un chemin de confiance et de sérénité, comme un bon berger. Alain Clément
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