Dimanche 27mars 2011
3eme dimanche de Carême
"L'espérance ne trompe pas "(Rm
5,5)
Lectures
• Livre de l'Exode (Ex 17, 3-7)
• Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 5, 1-2.5-8)
• Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn ', 5-42)
Accueil
La rencontre d'aujourd¹hui entre Jésus et la
Samaritaine nous entraîne
dans un dialogue de la vie quotidienne autour du thème de l¹eau.
Epuisé par la route Jésus a soif.
Notre route cette semaine nous a sans doute aussi donné soif.
Alors de l'Exode où les fils d'Israël dont nous sommes les
héritiers ont été
assoiffés à l'Evangile de Jean nous allons cheminer jusqu'à
l'Eau Vive.
Les deux textes - Exode et Evangile - seront lus en continuité
comme un chemin que nous parcourerons.
Le Seigneur est-il vraiment au milieu de nous en ce dimanche 27 mars 2011
?
Ecoutons, chantons, prions, partageons et nous découvrirons sa
présence car le lutrin nous rappelle une phrase de la lettre de
St Paul aujourd’hui: l¹espérance ne trompe pas. »
Bruno René-Bazin
A la rencontre de l’eau vive
Entre Jésus et la samaritaine se passe quelque chose d’extraordinaire. Dans cette scène de dialogue vif et dynamique que nous livre St Jean, ce n’est pas seulement et simplement le face à face entre deux êtres que tout sépare mais, comme nous l’avons aussi expérimenté dans nos Groupes-Carême, c’est un authentique rapport d’humanité, de fraternité qui se vit.
Sur cette route vers Pâques (carême est d’ailleurs ce temps de mise au point, d’inventaire, d’aller plus loin), ce témoignage biblique nous redit que la véritable rencontre de ce Dieu de Jésus passe par ce nouveau regard sur l’autre, par cette exigence de la fraternité. Si la samaritaine est éclairée dans son schéma religieux, ajustée dans son jugement, et si elle ne peut s’empêcher de porter le message aux gens de toute la ville, c’est parce que ce renouveau la rend témoin d’un Evangile de liberté à partager au monde.
La foi lui apparaît alors comme une relation essentielle de personne à personne. Elle découvre que la recherche de la vérité de Dieu est un vrai processus de liberté, parce qu’elle l’engage dans un style de vie. Désormais, comme dit Marie Noël Thabut, « le culte n'est plus une affaire de lieu, de temple, de montagne. L'eau vive jaillit dans chaque cœur croyant. L’eau qui jaillit des cœurs croyants peut désormais en abreuver d'autres. »
Donatus