Dimanche 12 septembre
2010
24ème dimanche
"Réjouissez-Vous avec Moi"
Lectures
• Livre de l'Exode (Ex 32, 7-11.13-14)
• Lettre de saint Paul Apôtre à Timothée (1
Tm 1, 12-17)
• Evangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 15, 1-32)
Evangile de Luc,1-32 : Introduction au micro libre
…Une pièce qui manque au compte, …une brebis égarée,
…un frère indigne…..et au final une insolente, une
enivrante invitation à la fête!
Âpre beauté de cet évangile qui établit une
relation dynamique entre ces expériences humaines si fortes et
si opposées que sont d’une part nos expériences de
perte et de manque (réelles ou ressenties et qui conduisent facilement
à l’agressivité, aux transgressions, à la jalousie…)
et d’autre part, notre aspiration naturelle au bonheur, notre goût
de la fête.
Nous pouvons nous attarder un moment sur ces sentiments contradictoires
que le texte a éveillé en nous et nous interroger :
- Quelle est cette lancinante sensation de manque qui m’attriste
et me rend sourd au son de la joie et de la fête ?
Et surtout :
- Qui est mon frère? Qui est, dans ma propre vie, ce frère
malvenu, qui me dérange, qui me désole, mais dont la reconnaissance
et l’accueil seront peut-être porteurs d’une joie inattendue
?
Questions à portée universelle en ces temps de crises et
de crispations sociales ; questions néanmoins très personnelles
qu’on peut méditer dans le silence…ou sur lesquelles
on peut venir s’exprimer au micro en quelques phrases. Chacun d‘entre
vous est cordialement invité à venir exprimer son sentiment
ou à témoigner d’une expérience.
Alain Clement
Prière universelle
Les mots que l’on entend…
Déchéance de la nationalité,
Reconduction à la frontière,
Incarcérations,
Gardes à vue,
Vols de retour…
Nous n’entendons pas de mot pour reconstruire, ou relever celui
qui tombe.
Aujourd’hui, ce sont nos libertés, fondement de notre constitution,
qui vivent dans l’insécurité et dans la précarité.
Seigneur, fais que chacun de nous œuvre pour que le monde politique
ne travaille pas « pour lui-même », mais « au
service de tous » !
Denis Caillet.
Pour l’Eglise
Seigneur, nous te prions pour que chacun d’entre nous voie ses frères.
Qu’il souffre avec le Père lorsque l’un de nos frères
se perd, et qu’il se réjouisse avec le Père lorsque
l’un d’entre eux revient à la vie. Que l’Eglise
que nous formons ensemble souffre lorsque d’un de nos frères
se perd, qu’elle saute de joie lorsque l’un d’entre
eux revient à la vie. Et qu’elle témoigne ainsi de
l’amour qu’elle porte en elle.
Jean-Yves Lehman