|
||||
Dimanche 11
octobre 2009 « Une seule chose te manque » Lectures Est-il ordinaire ce temps liturgique où la Parole de Dieu est
aussi coupante et tranchante ? A-t-elle inspiré le jury du prix Nobel de la paix qui vient de désigner Barack Obama ? Un choix étonnant et courageux. Un choix pour des actions à venir, pour des actions espérées en vue d’une paix qui parait encore si lointaine. Lors de la préparation de cette liturgie lundi dernier, le texte de l’évangile de Marc a pris une très grande place dans notre échange. Nous nous sentons si proche de ce jeune homme riche, qui vient vers Jésus et ne sait pourtant répondre à son appel « parce qu’il avait de grands biens ». Nous voulons croire que le regard que Jésus pose sur lui en se
mettant à l’aimer produira son fruit plus tard, en son temps. Puissance de l’amour qui sait rejoindre notre faiblesse, nos limites et nos refus, pour nous porter plus loin, plus haut ou plus bas, plus près de lui. Eliane Brouard Le jeune homme riche et nous. Barbara Dao
Mc 10,17-30 « Une seule chose te manque » Personnellement, j’ai, souvent, tendance à m’identifier à l’homme riche qui n’accepte pas de suivre Jésus: citoyenne nantie d’une des premières économies du monde, je m’aperçois que je choisis ma sécurité personnelle ou collective de préférence à la générosité à laquelle nous appelle l’amour de Jésus . Comme l’homme riche, je voudrais gagner sur tous les tableaux… Dans notre société où l’argent est valeur
centrale, il n’est pas facile de vivre d’autres valeurs, nous
nous en apercevons par exemple quand il s’agit de choisir l’école
de nos enfants où les modalités de notre épargne... Comment rechercher et percevoir cette action de Dieu, dans nos vies, ce que d’aucuns appellent « sa grâce » qui nous amène à réaliser l’impossible? Lors de la préparation de cette célébration, 2 tendances se sont exprimées à ce propos : ? pour les uns, l’amour de Dieu, qui se manifeste à travers le regard de Jésus sur l’homme riche, est immédiatement perceptible pour nous, aujourd’hui ; ? pour d’autres, il est plus difficile de « ressentir » cet amour, cette intervention de Dieu dans nos vies ; pour le reconnaitre, il faut passer par la réflexion, la relecture de nos histoires personnelles. Dans notre effort pour raviver le manque que nous ressentons dans nos
vies, dominer la SUFFISANCE, l’esprit de richesse où nous
retombons sans cesse, il nous arrive ainsi de rencontrer des gens qui
nous aident : Je crois que nous pouvons rechercher ces rencontres, accepter sollicitations et conseils et RECONNAITRE à travers elles, et dans la prière, la grâce de Dieu dans nos vies. Martine Roger-Machart
|
||||
r |