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Dimanche 01 mars
Lectures Marc 1, 12-15 Nous venons de lire 2 textes qui s’enchaînent : dans les 2 cas l’environnement est cosmique : pour la Genèse la terre, dévastée par le déluge, où viennent de ressortir tout ce qui a été sauvé par Noé, pour St Marc le désert, « parmi les bêtes sauvages». C’est bien toute la création qui est concernée, il faut noter la dimension écologique des 2 textes. Dans ce cadre, Dieu s’engage auprès de deux hommes, Noé
et Jésus. C’est pourquoi il peut annoncer que « Le règne de Dieu est proche ». Il est même déjà là et pourtant pas encore! St Marc rappelle tout de suite que l’histoire continue; Jean Baptiste le proche qui a baptisé Jésus, est mis à mort…Nous voyons bien de notre coté que la terre continue à être victime de déluges successifs : du tsunami au déluge de bombes sur Gaza, des massacres au Sri Lanka au chômage croissant, sans parler de nos désespoirs intimes… Le mal commis et le mal subi par l’homme ou par la nature sont toujours présents… Simultanément à l’annonce cosmique qu’il fait du Royaume, Jésus nous rappelle en effet, selon Marc, qu’il reste une condition à cet avènement : notre foi, notre participation personnelle au dialogue que Dieu mène avec le monde: « Convertissez- vous et croyez à la Bonne nouvelle!» Saint Pierre, dans l’épître que nous allons lire développe pour nous ce qu’il a entendu de cette Bonne nouvelle. Pendant tout le carême, nous allons pouvoir méditer seuls ou dans les groupes ce que signifie pour nous cet engagement personnel, cette réponse à Dieu qui nous permet de traverser les noyades individuelles, communautaires, collectives pour retrouver à travers notre monde même la nouveauté du Royaume. Martine Roger-Machart |