Prises de paroles

 

Dimanche 20 janvier

« Voici : je viens »

"Chaque jour je te bénirai et je célébrerai ton nom à jamais".

Réflexion en petits groupes :Que signifie pour chacun de nous « témoigner » du Christ et comment le fait-on ?

"Seigneur que veux-tu que je fasse"

Méditation à la manière d’une prière eucharistique

Père, Tu nous as invités à nous rassembler en ton nom. Nous voici réunis pour te rendre grâce.
Il y a cent ans on instaurait timidement une semaine de prière pour l’unité des chrétiens. La situation des églises chrétiennes, s’ignorant dans le meilleur des cas ou se combattant souvent avec acharnement était devenu insupportable tant elle était choquante, tant elle était un contre témoignage cachant souvent des raisons bien plus sordides que les prétextes de doctrine ou de discipline. Merci Dieu et Père pour avoir fait éclater cette bulle malsaine d’inconscience et d’ignorance. Personne dorénavant ne peut continuer tranquillement comme avant. Même si les solutions ne sont pas évidentes mais à chercher.
Pour les gestes qui voient le jour, pour les actions concrètes qu’ensemble nous menons avec nos frères chrétiens nous te remercions.
Nous te remercions également car nous sommes de plus en plus conscients qu’en tant que disciples de Jésus-Christ ce qui compte c’est le témoignage que nous lui rendons avec nos paroles et nos actes.
Et nous voulons te rendre grâce pour tous les témoins qui d’une façon ou d’une autre nous ont rapprochés et nous rapprochent du Christ. Paroles simples et gestes inattendus qui témoignent de Lui, Ta Parole.
Comment donc l’oublier dans notre action de grâce ?
Car c’est Lui ton témoin privilégié. C’est lui qui nous ouvre le chemin vers Toi, vers la Vie. Par Lui et pour Lui nous te remercions et nous te chantons.

Ton Serviteur par excellence, Jésus notre Seigneur s’est dit aussi, Lui, « je me suis fatigué pour rien, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces ». Mais il n’a pas cédé au découragement, il ne s’est pas contenté de constater la difficulté de sa tâche, de l’aridité de sa mission.
Il avait du prix à tes yeux et il savait bien que c’était Toi sa force. C’est pourquoi il est allée jusqu’au bout, en se faisant serviteur de tous et en allant jusqu’à la mort et la mort sur la croix. Ainsi il a ouvert la porte, il a traversé le seuil, il a fait rentrer la lumière dans le monde, il nous a donné le témoignage qui fait vivre, il nous a libérés. Que ton Esprit fasse que sa présence ne nous soit pas enlevée, qu’il soit toujours parmi nous et qu’il nourrisse nos vies et irrigue nos veines. Que ce pain et ce vin soient les signes visibles de sa réelle présence parmi nous.Impossible de ne pas expliciter, de ne pas faire mémoire de ce qui constitue la substance de notre foi. Oui : nous rappelons ta mort SeigneurJésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue.
Ainsi, Dieu notre Père nous te remercions encore de nous avoir réunis pour cette Eucharistie.Porter la lumière. Rendre témoignage.
Il faut des forces. Pour le dire et pour le faire. Ce n’est pas simple. A commencer par notre propre communauté. Autant dire que nous avons besoin de l’Esprit, de ta force de vie. C’est pourquoi nous te demandons, Dieu notre Père, que, par ton Esprit, tous ceux qui vont partager le repas du Seigneur deviennent le Corps du Christ, son Eglise, une parce que c’est Lui qui en est le centre. Une parce que c’est lui qui donne sens.
Diverse et variée parce que tu es irréductible à l’un. Parce que l’on n’a jamais fini de te découvrir dans la diversité de ta richesse.

Jesús Asurmendi

Seigneur, depuis ses origines, ton peuple s'est déchiré;
depuis sa naissance ton Eglise ressemble à Babel, une Babel souvent sanglante.
Aujourd'hui que le chemin commun et pacifié s'est ouvert,
conduis nous, chrétiens de toute confession, vers cette utopie créatrice de l'unité
dans le profond respect de nos sensibilités.

Alain Cabantous

Seigneur, il est parfois difficile d'accepter l'autre différent, que ton Esprit habite la communauté pour que, même si la ressemblance est notre confort, la différence soit notre richesse.
Comme un bouquet aux fleurs multiples est éclatant, que nous vivions la diversité de nos talents et de nos sensibilités comme complémentaires au service de la communauté une, riche et plurielle.

Marie-José Lecat-Deschamps.

Seigneur,
Ils s’appellent Monseigneur Luiz Flavio Cappio, Thomas Dandin, Pierre Creisson, Moussa Kaka. Elle s’appelait Anna Politkovskaïa.
Aujourd’hui, en Russie, au Niger, au Brésil, en Chine, des témoins d’aujourd’hui mettent leur vie en danger en dénonçant des injustices, des catastrophes humaines ou écologiques.
Aide-les à supporter leur peine, à leur donner le courage de ne pas se taire.
Aide-nous à ne pas les oublier.

Cécile Huet

 


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