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6 MAI - 5ème dimanche de Pâques Aimez ! Accueil Bienvenue et bonjour au touriste, à l’habitué, et
à celui qui passe ici à Saint Merri, un peu par hasard. - Dans la première lecture, Claire nous emmènera sur les routes et sur la mer, avec Paul et Barnabé, pour découvrir comment s’ouvrir aux portes de la foi, en communauté, - dans l’Evangile, Jean nous rappelle quel est le premier commandement
donné par Jésus “je vous donne un commandement nouveau,
c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimé,
vous-aussi, aimez-vous les uns les autres”. “Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse
et déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère
de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler
de sang-froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est
cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée
jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à
la dernière cellule. Et c’est peut être grâce
à cela que j’ai été jetée pour finir
dans l’inconcevable. Il y a eu une nuit surtout où j’ai
dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant,
c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus
rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme
on le croirait, pas du tout. Denis Caillet Actes des Apôtres - Ac 14, 21…27 Dans ce texte justement, Paul et Barnabé reviennent d'un voyage
missionnaire. Partout où ils sont passés ils ont essayé
d'annoncer l'Évangile. Des gens ont entendu la bonne nouvelle de
Jésus-Christ mais souvent ils ont été chassés
avec violence. Le voyage a été difficile mais pourtant le témoignage final emporte toutes les épreuves : « il a ouvert à tous les portes de la foi». Claire Baudin D'après le psaume : H. 144 1. Je t’exalterai, mon Dieu, mon roi 2. Le seigneur est tendresse et pitié 3. Le seigneur est vrai en tout ce qu'il dit Joseph Piérron Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean
- Jn 13, 31…35 En cette journée d’élection, on pourrait se demander si la politique est aujourd’hui le lieu de réalisation du bien commun ou de concrétisation d’une métaphysique de la charité… Mais actualité des textes liturgiques oblige, c’est à un questionnement plus fondamental, plus radical, dont finalement tous le reste découle peut-être que nous sommes conduits : qu’est ce que c’est qu’aimer ? Quand j’étais aux USA l’année dernière, j’avais demandé à l’un de mes collègues quel était l’œuvre de littérature qui intéressait le plus les étudiants américains. Réponse, sans hésitation : Roméo et Juliette. A savoir cet essai sans cesse repris d’apprendre à aimer, dans lequel les étudiants se risquent, dans une société de la surconsommation et de la violence qui parfois se déchaine sans crier gare sur les campus Sommes-nous si loin de ces apprentissages recommencés d’une tendresse à énoncer par tous les gestes de la vie, tout au long de la vie ? Pas si sur. Ce qui est certains, c’est que les textes d’aujourd’hui méritent d’être lus à travers à la lumière de Pâques En effet, c’est la foi en la résurrection qui donne aux premiers disciples le courage de prendre en main leur destin et d’assumer des charges qui, parfois, les dépassent. Pour Paul et Barnabé, qui sont, après tout, des hommes comme nous, vivre de Dieu, c’est accepter de passer parfois par des épreuves, c’est tenter de manifester de la tendresse en affermissant la foi des communautés, prier pour des responsables émergent en leur sein, les accompagner dans cette folle aventure qui s’appelle la vie en Eglise, en restant ouvert aux marges, en étant prêt à se remettre en cause pour accueillir ceux que l’on attendait pas, ceux à qui Dieu se communique déjà par de voies que lui seul connaît. Mais ce qui me frappe le plus, c’est bien évidemment ce récit de ce repas où Dieu donne en ultime signature cette seule recommandation : ayez de la tendresse les uns pour les autres pour que mon nom soit glorifié. Rappellez vous le soir du Jeudi Saint ,car le texte de ce jour en est l’écho Ce soir là, quand le Christ brise le pain verse le vin et se met
à genoux pour laver les pieds de ses disciples « Si dans mon semblable, ce n’est pas Dieu que je rencontre Cette Bonne Nouvelle elle est paradoxale : Aux questions éternelles : qui puis je aimer ? Comment aimer
en vérité ? Il dit à ses amis : Jean- François Petit
Prière universelle 1 . Gérardo : Aimer c'est faire confiance... Malgré ses faiblesses, ses défaillances, croire contre tout espoir en l'Homme, car fait à l'image de Dieu.Aimer c'est regarder l'autre, quel qu'il soit, et même lorsque ses agissements nous dérangent, reconnaître pleinement son droit à l'existence.
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