Prises de paroles

 

Célébration du Dimanche 18 mars 2007

"Dieu nous attend."


Jouer la carte de la réconciliation.
A offrir en toutes circonstances ...

Cliquer, télécharger et imprimer.

(Cette carte maîtresse vous est
offerte par le groupe des 7/11 ans)

 

Bonjour à tous, à vous amis de la communauté et à vous amis de passage venus nous rejoindre pour célébrer ce 4ème dimanche de Carême.

Dimanche dernier il nous a été dit que la liturgie de ce dimanche serait un temps de réconciliation. Il est vrai qu’une cérémonie pénitentielle était programmée pour mercredi dernier, cette liturgie n’a pas eu lieu dans la mesure même où il n’y avait personne pour la préparer !
Actuellement tous, nous sommes très sollicités et peut être de trop ! Oui la communauté se mobilise et c’est une chance pour tous de vivre tous ces événements ensemble !

Les textes de ce dimanche nous invitent au pardon et à la réconciliation, alors tout naturellement nous sommes invités à entrer dans le don et le pardon et à faire la paix !

Nous portons dans notre prière ce matin notre monde qui dans bien des lieux a besoin de retrouver le chemin du pardon et de la réconciliation.

Nous avons été nombreux, cette semaine, à être surpris et même révoltés par la lecture d’articles concernant la publication de l’exhortation post-synodale Sacramentum caritatis qui met un point final au synode des Evêques d’octobre 2005.
Il s’agit de l’Eucharistie, ce qui fait notre vie, nos communautés. Oui il est bon d’être vigilants, et d’être partie prenante de la vie d’Eglise. Notre Eglise ! Ici au Centre Pastoral ce sont vraiment les eucharisties qui font notre unité, notre communauté !
Dans ce que j’ai pu lire je retiens qu’il est question de beauté et de clarté, et c’est vraiment le désir de tous lorsque nous célébrons.
Ce n’est guère une raison pour nous démobiliser ! mais bien au contraire une raison pour continuer notre route, notre mission…

Gérard WYBO

Extraits du « Retour du Prodigue » de Paul Baudiquet commentant le tableau de Rembrandt

L’homme qui a peint le « retour du Prodigue
Est un homme sans façade.
Un homme lavé de toute parole vaine.
L’œuvre est immense. Elle s’ouvre sur l’espace d’une confidence unique
Dans toute l’histoire de l’art occidental.
C’est le premier portrait « grandeur nature »
Pour lequel Dieu lui-même n’ait jamais pris la pose.

Je regarde le fils.
Une nuque de bagnard.
Et cette voile informe dont s’enclôt son épave
Ces plis froissés où s’arc-boute et vibre encore le grand vent des tempêtes,
Des talons rabotés comme une coque de galion sur l’arête des récifs,
Cicatrices à vau-l’eau de toutes les errances.
Le naufragé s’attend au juge,
« traite-moi, dit-il, comme le dernier de ceux de ta maison ».


Il ne sait pas encore qu’aux yeux d’un père comme celui-là,
Le dernier des derniers est le premier de tous.
Il s’attendait au juge, il se retrouve au port,
Échoué, déserté, vidé comme sa sandale,
Enfin capable d’être aimé.

Vois donc, je t’ai gravé sur la paume de mes mains,
Tu as tant de prix à mes yeux.
Ces mains, je n’ai plus qu’elles
De pauvres mains ferventes, posées comme un manteau sur tes maigres épaules,
Tu reviens de si loin !
Lumineuses, tendres et fortes,
Comme est l’amour de l’homme et de la femme,
Tremblantes encore - et pour toujours,
Du déchirant bonheur.