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Les temps de Pâques | ||
Pâques 2004 Cette exposition a été initiée sur une idée du groupe Chant et élaborée par quelques personnes de ce groupe et "valeurs ajoutées" (conjointes / conjoints et autres) Elle propose un "chemin de Pâques" et une méditation poétique et symbolique autour des quatre jours Jeudi, Vendredi, Samedi saints et Dimanche de la Résurrection. L'exposition est donc une exposition "circulante", organisée en quatre espaces. L'entrée se trouve près de l'affiche "Les temps de Pâques"- à gauche quand on regarde la chapelle des expositions- et la sortie, devant la table d'accueil à droite. On utilise les mêmes éléments dans chaque espace, en les transformant pour leur donner un autre sens symbolique. On retrouve ainsi : - une table et des "coupes" - un panneau d'éléments graphiques et textuels disposé derrière la table et comprenant chaque fois : un tableau réalisée par Michèle Cabantous (artiste de la communauté) sous lequel se trouve une phrase forte, un chant (choisi par le groupe chant) et quelques mots tentant d'illustrer autrement la symbolique déjà présentée. - un élément de couleur théoriquement associé aux couleurs liturgiques de ce temps (mais il y a eu quelques écarts) : blanc/rouge pour le Jeudi, violet/rouge pour le vendredi, blanc/jaune lumière pour la résurrection. Il n'y a pas d'office le samedi, mais nous avons gardé la teinte dominante du bleu/blanc/noir où se perçoit déjà cependant une pointe de doré du jour suivant. Jeudi Saint "Convivialité de la table, partage, service, .... dans nos différences"
La table est une table de banquet (voir le drapé), allongée,
horizontale où sont disposées des coupes : une grande
- celle du Christ- et douze coupes toutes différentes, symbolisant
à la fois, la Cène bien sûr, mais aussi tout repas
pris en commun, avec toutes nos différences. "Violence déchainée..., solitude du Christ, transparence..."
La table est cette fois-ci semblable à un tombeau,
couvert de son drap de deuil (voir le drapé), tombeau allongé,
vertical où ne subsiste plus que la coupe du Christ:, seule,
transparente dans le "jusqu'au bout".
Samedi Saint "Bois nu..., vide, doute, attente, état de résonance..."
La
table est rétrécie à l'extrême dans le carré,
et laissée à nu, pour renforcer l'idée de dépouillement,
de vide, de dénuement dans lequel on se trouve après la
mort d'un proche. "Cercle parfait d'où jaillit la lumière, ... jardin retrouvé, parfum d'espérance"
Dans
le carré du samedi s'inscrit le cercle de la table, jour 1, jour
origine d'une autre vie. |