LE PAPIER
Mars 2004
« DES VIVANTS EN PARLENT… »
« Des vivants en parlent » : tel est
le vocable sous lequel une dizaine d’entre nous se sont réunis depuis plusieurs
mois pour parler de leurs « fins dernières ».
Se souvenant que la maladie et même la mort font
partie de la vie, ils ont souhaité approfondir l’aide ou l’accompagnement
proposés par l’Eglise à ce sujet dans le sacrement des malades.
Au terme du chemin parcouru ensemble dans la
confiance et l’amitié, plusieurs d’entre nous ont demandé à recevoir ce
sacrement, au cours de la célébration du dimanche 21 mars.
Une réunion d’information à ce sujet aura lieu le dimanche
7 mars, à 9 h 30, à la salle jaune.
Y sont invités autant ceux qui désirent recevoir ce
sacrement que ceux qui veulent simplement s’informer.
Mamie Neel, pour le groupe « Des vivants en
parlent ».
« LE
PAPIER » EMBAUCHE !
Notre communauté a longtemps eu la chance d’avoir un vrai
petit journal, Le Merri, pour échanger nos nouvelles en interne, donner des
échos de la vie des groupes notamment. Cela demandait pas mal de travail aux
différentes équipes qui se sont succédées pour s’en occuper – demander et
re-demander des articles aux uns et aux autres, assurer une mise en page de
qualité, veiller à la distribution…
Un jour, faute de combattants dévoués et prêts à donner de
leur temps et de leur énergie, cette publication s’est arrêtée. Un relais
beaucoup plus modeste a été pris par l’équipe actuelle de communication, avec
les moyens et le temps dont elle dispose :
-
d’une part, nous éditons mensuellement un calendrier
« Flash » des évènements qui concernent toute la communauté, (mais
pas les calendriers internes aux groupes, qui se gèrent tout seuls) ;
-
d’autre part, nous
produisons cette petite feuille Le Papier, qui n’a pas les ambitions du Merri
(d’où ce changement d’intitulé) : pas de mise en page léchée, peu de
sollicitations auprès des groupes, et au départ nous n’avions pas prévu
d’échéances de parution régulière, comptant juste sortir une feuille chaque
fois que nous aurions reçu 3 ou 4 articles. Là-dessus, nous avons reçu
suffisamment de contributions spontanées, (il nous arrive aussi de solliciter
quelques articles), pour réussir à publier un Papier par mois depuis sa
création en décembre 2002, les numéros comptant tantôt 2, tantôt 4 pages.
La diffusion de ces deux outils complémentaires, le Flash et
le Papier, se fait par courrier électronique auprès de tous ceux qui ont
communiqué leur adresse au secrétariat, et sous forme de tirages papier sur la
table de l’accueil pour les autres. Les trois personnes qui s’en occupent,
(plutôt Nathalie Thillay et Michel Bouvard pour le Flash, et plutôt Blandine
Ayoub pour le Papier), travaillent bien sûr en lien avec les deux qui
s’occupent du site internet du CPHB (Bernard Reis et Jean-Luc Lecat-Deschamps).
Or, voilà que sur ces 3 personnes, l’un vient d’être élu à
l’Equipe Pastorale, et les deux autres d’être nommées chargées de mission… Nous
avons donc commencé à chercher quelques relais autour de nous, pour aider à
assurer ces fonctions de communication, pas excessivement prenantes, mais fort
utiles à tous, et qui demandent juste un minimum de rigueur pour être
efficaces. Mais peut-être n’aurions-nous pas pensé à contacter tel ou tel
d’entre vous, intéressé et disponible ? En ce cas, n’hésitez pas à nous le
faire savoir, nous sommes preneurs de toutes les bonnes volontés. En terme de
temps, comptez 3 heures par mois pour le Papier, et 3 réunions de coordination
annuelles (gastronomie comprise).
Blandine AYOUB ([email protected],
ou me contacter le dimanche à la célébration)
CONNAISSEZ-VOUS ANNIE ?
Elle n’est pas grande, mais drôlement efficace ! Vous
lui devez, entre autres choses, nos feuilles de chant du dimanche, les
comptes-rendus de réunions des groupes, l’envoi des informations par mails ou
les photocopies sur la table d’accueil.
Annie Delolme, née il y a 56 ans rue Rambuteau dans une
famille d’Aveyronnais de Paris, après avoir travaillé en entreprise, puis fait
une pause de 12 ans pour se consacrer à ses trois filles, a retrouvé
professionnellement le quartier de son enfance il y a 20 ans tout juste, quand
elle a pris ses fonctions de secrétaire à mi-temps au CPHB, tous les matins de
la semaine. Elle assure également le secrétariat de la paroisse, et travaille
d’autre part pour la revue Aujourd’hui des chrétiens.
A St Merri, elle a affaire à de multiples interlocuteurs, -
membres de l’équipe pastorale, et en particulier nos pasteurs, responsables de
groupes, sans compter les nombreux demandeurs d’information par téléphone, etc…
-, mais elle « assure » avec bonne humeur face à nos avalanches de
demandes. Le « coup de feu », ce sont les évènements communautaires,
(élections, assemblées générales…), et en particulier les fêtes liturgiques.
D’ailleurs, si vous ne connaissez pas Annie, ouvrez l’œil
pendant ces célébrations plus solennelles : elle vient souvent se joindre
à nous en famille depuis sa banlieue est. Et quand nous lui laissons enfin
quelques loisirs, elle lit et elle voyage, ou bien elle pouponne ses deux
petits-fils – en attendant la naissance de deux autres petits-enfants à
l’automne prochain !
Recueilli auprès d’Annie Delolme par Blandine Ayoub.
UN
MOMENT DE LA CELEBRATION DES CENDRES,
sur
le thème : Dieu plus grand que notre cœur.
« Tu es poussière et tu retourneras poussière ».Ces mots sont gravés dans ma
mémoire depuis l’enfance, bien plus que les privations toute relatives que
j’essayais de m’imposer pendant le Carême. Et la suie sur mon front était bien
la marque de ma noirceur, celle de la liste si répétitive de mes péchés, que je
confessais régulièrement, en toute sincérité.
Je ne me souviens pas d’avoir alors entendu cette parole du
prophète Joël : « Déchirez vos cœurs et non pas vos
vêtements ». Et ce n’est que bien plus tard que j’ai entendu celle de
Saint Paul : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu ». Pourtant,
ce sont bien des paroles de tendresse et des gestes d’amour qui m’ont révélé,
dans le même temps, le mal, les blessures que je faisais, et les trésors
d’amour en moi qui ne demandaient qu’à être découverts et partagés.
Ce soir, au seuil de notre marche vers Pâques, ce passage de
la mort à la résurrection, auquel nous sommes appelés à la suite du Christ, nous
sommes invités, non à un retour sur nous-mêmes, mais à nous placer sous un
regard plus grand que notre cœur, à nous mettre en présence d’un amour en nous
plus vivant que nous-mêmes.
Ce regard, cette présence, nous interrogent sur la vérité,
la justesse de notre relation à nous-mêmes et aux autres, pour nous libérer,
nous renouveler, et nous inviter à la plénitude d’une joie que nul ne pourra
nous ravir.
« Entrons dans la joie du Christ ».
Eliane
Brouard